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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 08:26

C'est le coeur serré que j'ai fait mes adieux samedi dernier à mes hôtes à force de cadeaux et d'embrassades. Ma babouchka m'a offert une très vielle croix en argent et un bracelet en bois rempli d'cônes religieuses. Avec tous ces bijoux, je me sens proche de la sainteté.

L’Arménie et la Géorgie entretiennent de bons rapports, eu égard au blocus entre l’Arménie et l’Azerbaidjan, tous les produits transitent par la Géorgie et les relations commerciales sont importantes.

J’ai été très surprise en arrivant par la beauté de la ville et son côté méditerranéen. Si Erevan est typiquement soviétique, Tbilissi ressemble à une ville italienne, romantique et colorée. Le fleuve Koura traverse la ville, des squares et parcs parsèment la ville. Malheureusement, une catastrophe menace la capitale de la Géorgie : 80 % des immeubles sont dans un état critique et risquent de s’écrouler d’un moment à l’autre, c’est dû principalement à l’humidité et à l’absence totale d’entretien. J’ai l’impression d’assister à la déliquescence de cette ville magnifique.

 

 

Les géorgiens sont devenus, grâce au président actuel, pro-occidentaux. Ils ontadopté un style de vie occidental et on sent nettement une aisance financière dans leur style vestimentaire, leur belles voitures allemandes ou encore les nombreux hôtels, bars et restaurants de la ville.  En revanche, on trouve beaucoup de viellards qui fouillent les poubelles et de sans abris dans les rues, contrairement à l'Arménie où l'unité familiale est tellement forte qu'on ne laisse personne dans la misère. J’aimerais photographier ces vieillards au dos courbé et les visages des mendiants d’où s’émane une grande dignité mais la pudeur m’en empêche et je vois là les limites de la photographie. Les plus belles images ne pourront pas être partagées. Elles resteront un instant dans ma tête avant de s'évanouir dans l'oubli.

Tbilissi est une ville multiconfessionnelle qui ressemble des chrétiens orthodoxes, des musulmans et des juifs. On est marqué par le nombre d'églises dans le vieux Tbilissi. Les habitants sont très pieux, se signent en passant devant une église, jeunent 4 fois par an, les femmes se couvrent les cheveux à l'intérieur d'une église etc. Le patriarche tient le pays et est extrèmement écouté et respecté.

A 17h00, nous allons diner avec un ami géorgien et son fils dans un magnifique restaurant de la ville. Nos hôtes représentent la réussite financière et nous recoivent royalement. Je comprends que les géorgiens mangent encore plus tôt que les arméniens et plus longtemps, mais à leur avantage, le vin est très bon et je délaisse la vodka pour ce breuvage qui m’est proche. Comme j’en ai l’habitude, les plats se succèdent : hatchapoulis (sorte de pizza géorgienne au fromage et aux oeufs), kinkhalis (gros raviolis qu'on mange avec les doigts en asiprant le jus de la viande), etc. Le liner comme je l'appelle, sorte de lunch, diner) est succulent et je suis très fière de mon estomac qui a fait de gros progrès depuis 3 semaines. Je fais la joie de mes hôtes en terminant tous les plats.

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:29
J'aime Gumri et ses habitants fous. Jeudi dernier, nous sommes alles célébrer l'anniversaire d'un ami de la famille - au programme : camping près d'une cascade dans les montagnes, accessible uniquement avec un camion militaire, Xolovat et vodka. En arrivant chez nos amis, nous avons bien sûr été pris en otage autour d'une table garnie dans une salle à manger typique : papier à fleur, puzzles accrochés au mur, quelques icônes religieuses, armoire remplie de vaisselle, bouquets de fleurs séchées, télévision posée sur un meuble improbable. Ici, on est jamais pressé, lorsqu'on me dit, "on s'arrête juste une minute", ça signifie : on va saluer toute la famille, s'installer autour d'une table, manger, boire, discuter... et une minute équivaut à 2 heures minimum. La voiture militaire est arrivée et nous y avons ranger les kilos de viandes et de légumes, la tente, les cartons de vodkas et des couvertures pour la soirée- évidemment, tout dans l'excès, comme si nous partions une semaine en expédition.
Il nous a fallu 50 minutes pour rejoindre le lieu du campement mais 1 minute de plus et mon ventre explosait. Il n'y avait évidement pas de route tracée sur la montagne, qu'importe, notre chauffeur, un rescapé du tremblement de terre et de la guerre m'a fait vivre un grand moment de piété. J'ai communiqué très fort avec Dieu pour qu'il nous laisse la vie sauve et nous épargne du danger. Nous nous sommes retrouvés parfois une roue dans le vide et les 3 autres miraculeusement sur terre, pas de panique, il a ensuite fallu slalomer entre les vaches qui n'étaient pas contentes du tout, puis entre les moutons, traverser des rivières et surtout éviter tant que possible les creux, les bosses et le ravin. Je me serais crue dans la cabine d'un bateau en pleine tempête, en train de valdinguer d'un endroit à l'autre du camion. Pendant le voyage, mes compagnons d'aventure, tous masculins m'ont considérés comme l'un des leurs, une personne hybride, mi-homme, mi-femme et m'ont servi des rasades de vodka et du fromage qui pourrait, j'en suis sûre soigner un rhume ou un nez bouché. Malgré le mal de terre, mon estomac a tenu le choc et nous sommes arrivés sains et sauf dans un endroit magique.
J'ai été désignée assistante du cuisinier en chef et j'ai aidé à la préparation du Xolovat et à organiser la table autour du feu. Le Xolovat c'est le barbecue arménien, la plupart du temps avec du porc ou du veau et des légumes : tomates, aubergines, champignons et courgettes, sans oublié lavache : les galettes de pain arméniennes.

A peine le premier toast entammé, que le tonnerre a grondé furieusement et une pluie diluvienne s'est abattue sur nous. En 2 minutes, nous étions trempés de la tête aux pieds, mais nous avons courageusement transportés le Xolovat et les boissons à l'arrière du camion et nous lui avons fait un sort. Entassés les uns sur les autres, éclairés par une petite flamme de bougie, mes compagnons d'aventure ont longuement philosophé sur la vie, l'amitié, la mort et le xolovat. Soirée mystique - plus tard dans la nuit, les uns sont allés regarder les étoiles et les autres ont ouvert une jam session autour du feu. Xolovat sur Xolovat, vodka après vodka, la nuit a continué comme elle avait commencé dans le froid autour du feu, car la tente noyée par le déluge ne nous a pas servi de refuge.
Ce fut une de mes dernières soirées avant de poursuivre ma route en Géorgie...
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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 19:37
Je peux dire que j'ai visité ce magnifique pays de fond en comble. Nous sommes repartis à Gumri, où Tigran a donné un magnifique concert. Puis on est allé mangé le Xolovat chez un ami de la famille; . Je déconseille à tous les végétariens de la planête et tous ceux avides de bonnes manières de se rendre en Arménie, car ici on dévore la viande et le poisson avec les doigts et on arrose le tout de vodka bon marché.


Le lendemain a débuté notre road trip de compétition à travers le pays. Halte au lac Sevan pour se relaxer, au programme : jet ski et bien sûr barbecue de 17h30 à 1h 00 du matin. Le ventre plein, nous sommes partis de bonne heure sur la ROUTE DE LA SOIE - et mon rêve a pris forme ! nous avons visité un caravansérail datant du XIIIe siècle où s'arrêtaient les marchands et les pélerins. Le bâtiment en pierre me rassure, je suis sur la bonne route et le chemin sinueux se perd dans les montagnes majestueuses jusqu'en Iran et en Inde. J'imagine les marchands s'échanger les produits venant d'orient, des épices, des étoffes. Je vois une foule de personnes dans l'antre de ce batiment froid racontant son voyage et l'histoire de ses précieuses acquisitions.

 "Patom" nous sommes allés boire de l'eau chaude minérale à Jermuck, une station thermale dont l'eau a des vertus thérapiques et nous sommes arrivés à Goris, une petite ville au sud du pays, encastrée dans les hautes montagnes à la frontière du Haut-Karabakh. La ville de Goris a beaucoup souffert de la guerre entre les arméniens et azéris de 1992 à 1995 pour l'indépendance du territoire. Alors que l'Arménie se remettait du terrible tremblement de terre de 1988, elle a déclaré son indépendance en 1991 lors la chute de l'URSS et n'a pas eu le temps de se reconstruire, qu'elle a lutté aux cotés du haut Karabakh pour son indépendance. Cette guerre a laissé le pays de 1992 à 1997, sans électricité, ni eau chaude, ni travail, ni nourriture. La population et le pays sont marqués à vif de ces années noires et la situation est toujours instable. La frontière est fermée entre l'Arménie et l'Azerbaidjan et tous les produits transitent par la Géorgie.
Notre périple à travers la montagne nous a conduit à Tatev, un autre village dans les montagnes coupé du monde et accessible par une route défoncée et cahoteuse.
qui possède un monastère perché sur une haute montagne qui font longtemps un centre intellectuel avant d'être pillé et envahi par les arabes puis par les turques. Il est aujourd'hui classé Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Un petit détour pour voir les mégalithes de Karahunj, vieux de 7500 ans avant JC qui servaient probablement à observer le ciel avant de continuer notre route à travers les montagnes sanglantes

Le monastère de Noravank est un lieu hautement touristique perché sur une montagne éventrée  d'un rouge ocre.

Une dernière prière dans cette église avant de reprendre la route en direction du Mont Ararat, symbole de l'Arménie, mais qui a été donné aux turques par Staline au grand désespoir des arméniens, dépouillés d'une partie de leur âme... encore... jusqu'à quand ?
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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 13:13



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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 12:41

S'il ne faut retenir qu'une seule chose en Arménie, c'est le rôle fondamental de la famille. La société arménienne est organisée autour de ce modèle; l'individu n'évolue jamais seul mais au sein d'une famille. Il règne une belle solidarité dans ce regroupement familial au sens large (cousins, petits cousins, grands oncles, grandes tantes...) les jeunes aident les plus âgés et les frères et soeurs, cousins cousines restent entre eux et se protègent, mais les filles sont tres surveillées par les grands frères / cousins et n'ont le droit de ne rien faire sans l'accord de ces derniers. Les arméniennes sont très belles et très sexys, fines, très féminines, brunes avec de grands yeux, mais j'ai appris hier au cours d'une conversation avec de jeunes arméniens qu'il existe deux types de filles : les "good girls" qui représentent quand même la majorité, et les "bad girls" qui sont marginalisées. Ici, on ne drague pas dans la rue ou dans les bars, si un garçon veut une fille, il en parle à tous les garçons de son quartier, à ses cousins, son frère et si ce dernier est d'accord, il en averti seulement après la fille en question. Il faut bien sûr rester chaste jusqu'au mariage, sinon le garçon aura beaucoup de problèmes. Les arméniens vivent selon ces codes et les transgresser signifie sortir du système et donc danger absolu. A partir de 18 ans, les garçons font leur service militaire pendant 2 ans puis choisissent une fille, se marrient à 22 / 23 ans et ont un premier enfant l'année qui suit le mariage. La majorite des hommes refusent que leursfemmes travaillent et préfèrent qu'elles restent à la maison et s'occupent des enfants, les jeunes arméniens reproduisent très volontiers ce schéma, ils reconnaissent que c'est le seul moyen de construire un socle familial solide et si quelques jeunes veulent sortir de Erevan pour aller étudier quelques années à l'étranger, peu d'entre eux  envisagent de partir définitivement loin de leur famille et de leur culture.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 15:13

Yerevan, c'est aussi des voitures, des camions et des bus datant de l'époque soviétique, aux côtés de belles voitures rutilantes. Les voitures ne s'arrêtent jamais pour laisser passer les piétons et traverser la route sans se faire écraser relève de l'exploit. Les taxis ont leur petit nom : "taxi Glamour", "taxi Fort Boyard", "taxi Armani" etc. et on trouve des statues ou des objets improbables dans différents endroits : un avion ou un char sur une colline... Il fait près de 40 degrés à l'extérieur et pour échapper à cette canicule, on est parti se rafraichir au lac Sévan.

Le lac Sevan, c'est une mini mer intérieure de 1250 m² et à 2000 mètres d'altitude. L'endroit est splendide et représentente un lieu de villégiature pour les arméniens et les géorgiens.L'eau est froide, mais l'air est pur et on est loin de la pollution de Erevan. Dès notre arrivée, il a fallu manger le barbecue que le chef cuisinier avait préparé, se raffraichir le gosier avec de la vodka et porter des toasts pour tous les gens qu'on aime Après ces agapes, dur de profiter du lac Sevan, juste le temps de prendre quelques coups de soleil et de rentrer à Erevan.

En Arménie, tout le monde aime la musique et on écoute beaucoup de jazz et de musique traditionnelle. Même les jeunes écoutent de la musique arménienne ou russe, on est loin de la France où l'on fait des stars américaines des icônes.  A la télévision, on voit aussi beaucoup de spectacles de danse ou de musique traditionnelle et tout le monde connait les paroles des chansons populaires. La musique est à chaque coin de rue et les habitants de Erevan sortent beaucoup le soir dans les nombreux bars ou clubs de la ville où se produisent beaucoup de musiciens. Il faut souvent bien connaitre la ville pour trouver les clubs au fond d'une ruelle, qui elle même est à côté d'une petite cour dans un no man's land.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 14:30

J'aime l'Arménie depuis depuis ma rencontre avec Gyumri, la deuxième plus grande ville d'Arménie après Erevan, située au nord du pays près de la frontière turque. Cette ville aurait 2500 ans et a représenté une étape importante de la route de la Soie au moyen-Age. Il y avait un caravansérail important où venaient s'échanger les marchandises d'Europe et d'Orient. Sous l'occupation soviétique, Gumri était un grand pôle culturel et commercial - on rencontre encore aujourd'hui beaucoup d'artistes et d'intellectuels. La ville a malheureusement était détruite à 60% en 1988 après un terrible tremblement de terre qui aurait tué la moitié de la population. Les habitants sont encore très marqués par cet évênement mais la ville a été en partie reconstruite et on sent très vivement l'âme arménienne. Les gens sont chaleureux, très solidaires les uns des autres, bon-vivants, ils ne manquent pas une occasion de faire des barbecues et de boire de la vodka ou du cognac arménien. D'aileurs on peut s'arrêter presque partout au bord de la route pour faire des barbecues tout au long de l'année.   Les arméniens aiment bien manger et boire. Ce sont des grands consommateurs de viande et on ne me laisse jamais de répit. Dès que j'ai entammé mon assiette, on me la remplit à nouveau, de sorte que mes hôtes ont l'impression que je ne mange rien alors que j'ai avalé deux fois plus que la portion normale.J'ai aussi assisté aux toasts les plus longs de ma vie. Un toast a duré presque 20 minutes et j'aurais aimé savoir de quoi il s'agissait. Malheureusement je rencontre très peu de personnes parlant anglais. Le russe est parlé par tout le monde, même les enfants, c'est resté longtemps la première langue nationale. Je m'améliore a une vitesse fulgurante, quand bien même mon russe approximatif donne lieu a quelques quiproquos de taille.

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 18:27

J-1

EXCITATION - FATIGUE - URGENCE  pour décrire la veille du départ. Hâte de partir !
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 19:10

J-2

Sylvain T. m'a dit en plaisantant au téléphone, "les derniers jours précédant un long voyage ressemblent aux derniers jours d'un condamné" - AFFIRMATIF - cette journée sera sous le signe de l'excès.
Dès mon réveil, je vais m'acheter 7 croissants au beurre et 7 pains au chocolat. Je veux remplir mon estomac de cette merveilleuse nourriture du ciel pour ressentir le manque au minimum pendant ces 5 longs mois. Mon cher voisin me dit aurevoir par la fenêtre, on discute sur le rebord glissant et j'essaie de ne pas tomber. Annie Vecki, une chanteuse de pop russe hurle dans mon studio et je pense une seconde à mes voisins en espérant qu'ils apprécient le synthétiseur. Je passe deux vraies heures à me badigeonner de lotions qui sentent le soleil - dès vendredi je devrai me contenter du minimum qu'une salle de bain de fille peut contenir... énivrée par tous ces parfums, j'essaie de rererefaire mon sac et je m'étonne que la montagne de vêtements que j'essaie de glisser dans ma nouvelle maison ne rentre pas... J'invoque Saint François d'Assise qui a su se défaire du matériel, mais la réalité me frappe à nouveau, c'était un homme et il n'avait pas de robes. Je décide d'être forte et de me contenter du minimum : 4 paires de chaussures, mais toutes légères, 4 robes roulées en boule, 3 pantalons, 4 chemises, 3 boites en plastique de médicaments, une trousse de toilette, quelques livres, un magnéto, un mini ordinateur, des bloc notes, et tout le matériel du parfait randonneur : lampe frontale, gourde, Kway, couverture de survie etc. L'après-midi s'envole. Par prudence, je cours m'acheter une alliance dans une bijouterie pour éviter quelques situations embarrassantes. La vendeuse est triste pour moi, elle pense que c'est à mon futur époux d'acheter mon alliance. Je lui explique que je me marrie sans mari, puis je la laisse dans l'incompréhension. La soirée des adieux va bientôt commencer.
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 18:01
J-3, mon départ a été retardé à cause des aléas de dernière minute : impossible d'obtenir un visa pour l'Iran j'ai donc dû redéfinir mon itinéraire et le visa turkmène s'est fait attendre plus longtemps. Je pars donc vendredi en début d'après-midi à Erevan avec Tigran Hamasyan qui va donner une série de concerts dans son pays d'origine. Puis j'irai seule en Géorgie et en Azerbaïdjan avant de traverser la mer Caspienne pour rejoindre le Turkménistan (si j'obtiens mon visa jeudi matin comme prévu).

Ces aléas ont permi à mon frère d'organiser la NAB PARTY samedi dernier avec mes amis proches. J'espère que mon voyage sera à l'image de cette soirée drôle et pétillante ! dont voici quelques photos :

http://www.flickr.com/photos/25305225@N06/sets/72157621721636817/



Je vais mettre à profit ces derniers jours pour essayer de ranger ma maison dans un sac à dos de 60 L, d'oublier le moins de choses possible et de troquer tristement mes petites robes d'été contre des vêtements... de voyage...

Je vais devoir malheureusement faire l'impasse sur l'essentiel : les livres... beaucoup trop lourds et faire des choix drastiques qui me coûtent...

Mais l'heure n'est pas à la plainte !

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Présentation

  • : sur la route de soie
  • : Je pars fin juillet à fin décembre 2009 sur la route de la Soie à la rencontre de l'humanité.
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  • Annabelle JG
  • Je pars de fin juillet à fin décembre sur la route de la Soie 2009 à travers 9 pays : Arménie, Géorgie, Azerbaidjan, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan
  • Je pars de fin juillet à fin décembre sur la route de la Soie 2009 à travers 9 pays : Arménie, Géorgie, Azerbaidjan, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan

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